Partager
Glaucome
Glaucome
Le glaucome est un terme utilisé pour décrire un groupe de troubles oculaires qui ont une caractéristique commune : la dégénérescence progressive du nerf optique. Cette dégénérescence résulte de la détérioration et de la perte progressive des axones des cellules ganglionnaires de la rétine (CGR). Le nerf optique est formé par ces axones, tandis que les corps cellulaires des CGR résident dans la rétine interne. Cette dégénérescence progressive entraîne l'apparition d'un bombement caractéristique de la tête du nerf optique et des défauts du champ visuel qui s'ensuivent.
Plusieurs facteurs de risque sont associés au glaucome, notamment l'âge, la prédisposition génétique, le tabagisme et certains problèmes de santé comme le diabète, le vasospasme ou la myopie. Ces facteurs peuvent contribuer à une augmentation de la pression intraoculaire (PIO), qui est la cause principale du glaucome.
L'humeur aqueuse est un liquide produit par le corps ciliaire. Elle nourrit les structures de l'œil et contribue à maintenir leur forme. La PIO est déterminée par l'équilibre entre la production et l'écoulement de l'humeur aqueuse. Les canaux d'écoulement sont situés dans le canal trabéculo-schlémien, situé à l'angle formé par la jonction de la cornée et de l'iris.
Types de glaucome : Il existe différents types de glaucome, mais les plus courants sont le glaucome à angle ouvert et le glaucome à angle fermé. Le glaucome à angle ouvert se développe lorsqu'il y a une résistance accrue à l'écoulement de l'humeur aqueuse dans le réseau trabéculaire. Dans le cas du glaucome à angle fermé, l'accès aux voies d'écoulement est physiquement bloqué.
----
Références
https://iovs.arvojournals.org/article.aspx?articleid=2127414
https://academic.oup.com/hmg/article/26/R1/R21/3827806
https://www.mdpi.com/2075-1729/13/4/1018
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1888429616000212#sec0040
----
Pharmacocinétique du cannabis dans le glaucome
Le glaucome : Une cause majeure de cécité
Le glaucome est la première cause de cécité irréversible dans le monde, et sa prévalence devrait augmenter à l'avenir. Plusieurs médicaments et procédures chirurgicales visent à contrôler la pression intraoculaire (PIO), le seul facteur de risque modifiable connu qui peut ralentir ou prévenir la progression de la maladie. Cependant, la maladie s'aggrave pour un nombre important de patients.
Au-delà de la PIO : exploration d'autres mécanismes
Le fait que certains patients ne présentent pas d'élévation significative de la PIO suggère que d'autres mécanismes sont en jeu dans les lésions du nerf optique. Ces mécanismes peuvent être les suivants
- Ischémie tissulaire : Elle se produit lorsque le flux sanguin est restreint, potentiellement en raison d'un dérèglement vasculaire.
- Les médiateurs inflammatoires : Ces molécules contribuent à l'inflammation, un coupable potentiel des lésions nerveuses.
- Effets anormaux des substances endogènes : Les substances naturellement produites par l'organisme, comme les glucocorticoïdes et le glutamate, peuvent jouer un rôle lorsque leur activité est déséquilibrée.
Les cannabinoïdes et l'œil
Les cannabinoïdes sont plusieurs classes structurelles de composés que l'on trouve principalement dans la plante de cannabis SEO, dans la plupart des organismes animaux ou sous forme synthétique. Ils sont classés en trois groupes principaux :
- Phytocannabinoïdes : Il s'agit de cannabinoïdes naturels présents dans la plante.
- Les cannabinoïdes synthétiques : Il s'agit de cannabinoïdes fabriqués par l'homme qui ne se trouvent pas dans la plante.
- Endocannabinoïdes : Il s'agit de cannabinoïdes produits naturellement par le corps humain.
Les cannabinoïdes interagissent avec les récepteurs cannabinoïdes, en particulier les récepteurs CB1 et CB2.
Récepteurs cannabinoïdes dans l'œil
Des études ont identifié des récepteurs CB1 dans différentes parties de l'œil humain, notamment :
- Cornée
- Iris
- Corps ciliaire (épithélium, muscles et vaisseaux sanguins)
- Réseau trabéculaire
- Canal de Schlemm
- Rétine
Cette large distribution suggère que les cannabinoïdes peuvent influencer la PIO en augmentant l'écoulement de l'humeur aqueuse et en diminuant la production d'humeur aqueuse.
La distribution et le rôle des récepteurs CB2 sont moins bien compris, mais ils ont été trouvés dans la cornée, le réseau trabéculaire et la rétine.
Études sur les cannabinoïdes et la PIO
Plusieurs études humaines ont examiné l'effet des cannabinoïdes, en particulier du Δ9-THC, sur des sujets sains et des personnes souffrant d'hypertension oculaire ou de glaucome. Ces études montrent que les cannabinoïdes peuvent diminuer la PIO par :
- Réduction de la production d'humeur aqueuse
- Augmentation de l'écoulement trabéculaire et uvéoscléral
La plupart des essais cliniques ont utilisé du THC administré par voie orale pour un contrôle précis du dosage. Les doses allaient de 5 mg à 80 mg de Δ9-THC, la réduction maximale de la PIO se produisant entre 30 et 90 minutes après l'administration.
Cependant, des effets secondaires ont été observés, notamment
- Euphorie
- Vertiges
- Confusion
- Pré-syncope (sensation de faiblesse)
L'administration topique de cannabinoïdes peut réduire ces effets secondaires. Cependant, la nature lipophile (qui aime les graisses) des cannabinoïdes pose des problèmes pour développer des formulations topiques efficaces.
------
Références
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8533448
https://www.mdpi.com/1424-8247/16/8/1149
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0163725802002590
https://www.mdpi.com/2077-0383/9/12/3978
-------
Comment le cannabis peut-il aider ?
L'évolution du glaucome se caractérise par une perte progressive de la vision périphérique (latérale) suivie d'une perte progressive de la vision centrale. Cependant, la lenteur et l'absence de symptômes oculaires ou systémiques font de cette maladie un voleur de vue silencieux.
Il a été démontré que les cannabinoïdes abaissent la pression intraoculaire en diminuant la production d'humeur aqueuse et en augmentant l'écoulement trabéculaire et uvéoscléral. Cet effet a été observé pour la première fois en 1971 avec du THC fumé. Depuis lors, diverses autres méthodes d'administration, telles que l'inhalation, la voie orale, la voie intraveineuse, la voie sublinguale et la voie topique, ont été testées. La voie topique s'est révélée être la voie d'administration optimale, car les autres s'accompagnaient des effets secondaires systémiques indésirables du Δ-9-THC, à savoir l'euphorie, les troubles cognitifs, la diminution de la coordination, la somnolence, l'hypotension systémique et l'hyperémie conjonctivale (rougeur oculaire), Cependant, l'application topique des cannabinoïdes n'est pas sans poser de problèmes, car les cannabinoïdes sont des molécules très lipophiles avec une faible solubilité aqueuse, ce qui, combiné à des facteurs précornéens, tels que le drainage, l'absorption non cornéenne ou le larmoiement induit, réduit encore l'absorption des cannabinoïdes ; pour contrer ce phénomène, les chercheurs développent de nouvelles méthodes d'administration utilisant des cyclodextrines, des promédicaments et/ou des nanoparticules.
Les cannabinoïdes offrent des avantages potentiels qui vont au-delà de la simple réduction de la PIO dans le glaucome. Ils peuvent protéger les cellules ganglionnaires de la rétine (CGR) par différents mécanismes. L'un d'entre eux implique le récepteur CB2, qui possède des propriétés anti-inflammatoires et neuroprotectrices. Cela pourrait contrecarrer la mort des CGR causée par l'inflammation et l'apoptose dans le glaucome. En outre, les cannabinoïdes peuvent améliorer le flux sanguin vers le nerf optique, ce qui pourrait atténuer l'altération du flux sanguin observée chez les patients atteints de glaucome. En outre, des études suggèrent que les cannabinoïdes peuvent prévenir l'excitotoxicité induite par le glutamate, un facteur majeur de la mort des CGR. Bien que les données précliniques soient prometteuses, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement les mécanismes spécifiques et le potentiel thérapeutique des récepteurs cannabinoïdes pour la neuroprotection dans le glaucome.
----------
Références
Lee, D. A., et Higginbotham, E. J. (2005). Glaucome and its treatment : A review. American Journal of Health-System Pharmacy, 62(7), 691-699. doi:10.1093/ajhp/62.7.691
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK543075
Katz, J. et Costarides, A. P. (2019). Faits vs fiction : le rôle des cannabinoïdes dans le traitement du glaucome. Current Ophthalmology Reports. doi:10.1007/s40135-019-00214-z
Rafuse, P. et Buys, Y. M. (2019). L'usage médical du cannabis pour le glaucome. Revue canadienne d'ophtalmologie, 54(1), 7-8. doi:10.1016/j.jcjo.2018.11.001
Wang, M. T. M. et Danesh-Meyer, H. V. (2020). Les cannabinoïdes et l'œil. Survey of Ophthalmology. doi:10.1016/j.survophthal.2020
https://www.mdpi.com/1424-8247/16/8/1149
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0163725802002590
https://www.mdpi.com/2077-0383/9/12/3978
-------
Essais cliniques
https://clinicaltrials.gov/study/NCT03944447?cond=Glaucoma&intr=Cannabis&rank=1
--------
Un nouvel horizon dans le traitement du glaucome : La solution à base d'huile de cannabinoïdes de Somaí
Le glaucome, première cause de cécité irréversible dans le monde, peut être un ennemi implacable. Les traitements actuels se concentrent principalement sur la réduction de la pression intraoculaire (PIO), mais dans de nombreux cas, la maladie continue de progresser. Cependant, une nouvelle classe de médicaments thérapeutiques rares à base de cannabinoïdes est en cours de développement pour les patients qui pourraient bénéficier des effets physiologiques uniques de ces composés
Somaí est à la pointe de ce développement, offrant une solution révolutionnaire à base d'huile de cannabis conçue pour traiter les multiples facettes du glaucome. Cette solution huileuse va au-delà de la simple réduction de la PIO, puisqu'elle cible également les mécanismes sous-jacents qui contribuent aux lésions nerveuses dans le glaucome :
- Neuroprotection : Les cannabinoïdes, en particulier ceux qui interagissent avec les récepteurs CB2, présentent de puissantes propriétés neuroprotectrices. Ils peuvent protéger les cellules ganglionnaires de la rétine (CGR) de la dégénérescence et de la mort, caractéristiques du glaucome.
- Action anti-inflammatoire : L'inflammation chronique joue un rôle néfaste dans le glaucome. Notre solution huileuse, riche en cannabinoïdes spécifiques, peut agir comme une force anti-inflammatoire, atténuant les effets néfastes de l'inflammation sur le nerf optique.
- Amélioration de la circulation sanguine : les patients atteints de glaucome souffrent souvent d'une diminution de la circulation sanguine vers le nerf optique. Les cannabinoïdes, grâce à leurs effets vasodilatateurs, peuvent favoriser une meilleure circulation sanguine, ce qui pourrait contrecarrer cet effet néfaste.
- Combattre l'excitotoxicité du glutamate : L'excès de glutamate, un neurotransmetteur, peut surstimuler et tuer les CGR. Des études suggèrent que les cannabinoïdes peuvent prévenir l'excitotoxicité induite par le glutamate, offrant ainsi une protection supplémentaire à ces cellules vitales.
La formulation de l'huile de Somaí offre des avantages distincts tels que
- Dosage précis : L'huile permet un dosage contrôlé et cohérent, garantissant que vous recevez la quantité optimale de cannabinoïdes pour vos besoins spécifiques.
- Absorption améliorée : Les propriétés de l'huile facilitent une absorption efficace par voie sublinguale ou topique, délivrant les cannabinoïdes directement dans le système.
- Effets secondaires réduits : Par rapport aux méthodes traditionnelles comme le tabagisme, notre solution à base d'huile minimise les effets secondaires psychoactifs potentiels, ce qui permet une expérience de traitement plus tolérable.
Bien que la recherche préclinique sur les cannabinoïdes dans le glaucome soit prometteuse, d'autres études sont en cours. Somaí s'engage à faire progresser la recherche et le développement dans ce domaine.